Bovins de boucherie Baisse des jeunes bovins
Le déséquilibre entre l’offre et la demande sur les concours d’animaux de boucherie est préjudiciable aux producteurs d’animaux conformés.
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Sur les concours d’animaux de boucherie en prévision des fêtes pascales, tous les animaux n’ont pas tous trouvé preneur. Quant au prix, les responsables des concours annoncent déjà une baisse de 0,50 € à 1 €/kg de carcasse par rapport aux tarifs pratiqués l’an dernier.
La majorité des bovins sont valorisés entre 4,50 et 5,50 € pour les sujets non primés et de 5,50 à 7,50 € pour les classés et de 7,50 à 10 € pour les championnes. Ces fourchettes de prix sont très variables en fonction des races, mais également de la notoriété des concours et de l’activité de la boucherie traditionnelle.
Du côté du marché traditionnel, la demande reste ciblée sur le cheptel allaitant d’entrée de gamme et laitier. Les industriels cherchent à maintenir une activité constante dans leurs outils de production.
Les tarifs des bonnes charolaises viandées (U–/U=) de moins de dix ans sont stables. Elles se négocient entre 3,85 et 4,04 €. Dans le domaine des vaches R, les tarifs oscillent entre 3,60 et 3,85 € en fonction du poids et de la finition avec une moyenne autour de 3,74 € sur l’ouest du pays, et de 3,66 € dans le centre.
Du côté des réformes laitières, la tendance reste positive avec des industriels qui attendent un peu plus d’offre pour le début d’avril. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se négocient dans les abattoirs entre 2,80 et 2,90 €.
Les P=3 de 2,50 à 2,70 € en fonction du poids, mais également au regard de la pression concurrentielle entre acheteurs. La fourchette de prix constatée pour les normandes et les montbéliardes s’étend de 3,13 à 3,20 € pour les O= et plafonne à 3,30 € pour les très bonnes (R–).
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